la santé : un bien précieux

Médecine naturelle et médecine de l'humain

 

 

 

Source  :  http://www.unisson06.org/dossiers/relation_aide/medecine_naturelle.htm

 

 

par le Dr Irampour

Fondateur de l'Université Européenne des
Sciences et Ressources Humaines

www.euro-universite.com

 

 

 

Médecin psychiatre, Docteur en Psychologie, Maître en Philosophie, psychosomaticien, spécialiste des médecines naturelles (naturothérapeute) et autorité en Alcoologie et traitement des dépendances, le Dr IRAMPOUR commença dès 1971 à enseigner à l'Université.

 

Chercheur infatigable, le Dr IRAMPOUR a été confronté constamment aux défauts et anomalies courantes des enseignements classiques. Il organise depuis 25 ans, des formations de synthèse visant à combattre ces anomalies en formant des étudiants aux diverses approches tout en développant chez eux la confiance en soi, l'épanouissement
intellectuel, culturel et spirituel. Vu ses recherches tous azimuts, on fit appel à lui
en 1984, pour créer à l'Université dans le cadre des médecines naturelles, le
programme de psychosomatique qui a nécessité un travail de synthèse répondant aux impératifs d'une véritable médecine naturelle de l'homme. C'est-à-dire une médecine visant
les potentiels profonds de guérison et de transformations humaines. Il fût
ensuite chargé de créer un diplôme de relation d'aide (axé autour des
problèmes de l'alcool).

 

Cette synthèse transdisciplinaire qu'il dirigea pendant 10 ans à
l'Université rencontra un succès exceptionnel. Des candidats de province,
belges, suisses, luxembourgeois... venaient un week-end par mois, recevoir cet
enseignement unique... Des médecins aux non-bacheliers (dont la législation
actuelle peut autoriser l'inscription à l'Université) déclarent tous tirer des
bénéfices essentiels de cet enseignement. Le Dr IRAMPOUR se consacrant
désormais exclusivement à l'enseignement et à la formation, a créé, avec une
équipe de chercheurs, une faculté privée afin d'offrir un enseignement de
qualité à travers une pédagogie vivante, de synthèse qu'il appelle transdisciplinaire
(allant au-delà des spécialisations et des fragmentations courantes)

(P.PASTEL: sociologue, alcoologue, chargé de recherches à l'Université PARIS St DENIS.).

 

 

Entretiens

P. Pastel : Qu'est-ce qui explique le grand
succès de vos enseignements de synthèse ?

 

Dr Irampour : Le succès
s'explique par le fait que cette synthèse s'efforce d'apporter des réponses aux
trois impératifs cruciaux de tout enseignement de notre temps qui concerne
l'amélioration de la vie de l'homme (les 3 impératifs sont étroitement liés et
imbriqués) :

 

1. Offrir une synthèse moderne de l'approche
globale de l'homme
et ceci concrètement au-travers de la thérapie de la

personne, la pédagogie, la compréhension des souffrances humaines et leurs
solutions.

 

2. Combattre les défauts de
l'enseignement et de la pédagogie habituels.

 

3. Favoriser l'épanouissement
intellectuel de l'étudiant, la libération de ses intuitions profondes, etc...
et tout cela, naturellement, à travers l'étude des aspects de la profonde
mutation
qui frappe les matières abordées (comme d'ailleurs notre culture

et notre civilisation en général) et dont la connaissance est indispensable
pour se retrouver avec plus de conscience et de confiance dans le contexte
mouvant et confus de l'évolution actuelle de la vie et de la culture.

 

P. Pastel : Quels sont
les grandes lignes de cette mutation ?

 

Dr Irampour : Cette
mutation comporte naturellement comme toute évolution deux séries de
manifestations : positives et négatives.

 

 

 

NOUVELLE CONSCIENCE  : TOUTE NOTRE ESPERANCE !

 

 

... Les aspects positifs de cette
mutation sont ceux d'une nouvelle conscience qui est en train de se développer
sur une vaste échelle. Elle consiste dans la prise de conscience de ce que
G. DÜRKHEIM appelle l'océan d'Illusions (que nous vivons actuellement).

Cette nouvelle conscience qui annonce une transformation positive, complète de
notre perception de nous-mêmes, de l'Univers et de la vie, tend à rejoindre
celle des grandes sagesses anciennes ; à savoir, que le bonheur est la finalité
naturelle de la vie humaine, que l'être humain est entièrement solidaire de
l'Univers, que la finalité de la vie humaine est spirituelle, que la vraie
guérison doit être recherchée dans l'authenticité et dans l'amour, que toutes
nos souffrances proviennent des illusions etc...

 

 

 

MALADIES DES CIVILISATIONS OU LE DESENCHANTEMENT DE L'AME


 

Les manifestations négatives en
sont les souffrances humaines liées à nos erreurs qui progressent partout dans
le monde, au fur et à mesure que s'impose la civilisation actuelle avec ses
normes, ses valeurs, et ses mirages... Voici quelques exemples chiffrés. En
France :

8 millions de personnes souffrent de migraine

130 000 personnes se sont suicidées en 94 (13 000 décès)

Les suicidés sont loin d'être des
malades mentaux, il y a parmi eux de grandes stars, des écrivains, des
ministres, etc...

 

3 millions prennent des
comprimés pour dormir. Plus de 10 % de la population utilisent des
médicaments psychiques.

 

18 millions fument dont
9 millions en sont gravement malades (cancers, maladies
cardiaques, ...). Sur 35 millions de consommateurs de boissons
alcoolisées, 5 millions sont dépendants de l'alcool.


 

 

Les troubles psychosomatiques
s'accroissent. Les idées et sentiments négatifs concernant la vie et l'Univers
deviennent habituels. Les compétences, les idées dites scientifiques
enseignées, et les pratiques professionnelles sont coupées de l'essence même de
la vie humaine et des ses aspirations naturelles.


 

 

La violence et la dépression
gagnent du terrain. Il est impossible d'énumérer ici simplement toutes les
souffrances qui s'accroissent : La qualité du sommeil se détériore, l'esprit
souffrant produit des cauchemars (mauvais rêves), les beaux rêves deviennent de
plus en plus rares. Le pessimisme prédomine ... la science elle-même est
malade
, car, comme le dit si bien Henry Wallon : "La science doit

être au service de l'Homme et non l'inverse". Les hommes sont devenus des
serviteurs, des ouvriers de la science qui est toujours la science des objets
du monde extérieur. La Science de l'intériorité de l'Etre s'est appauvrie. Nous
sommes dans le scientisme qui est une religion avec ses intolérances, ses
hiérarchies basées sur de fausses valeurs qui falsifient la relation et la
solidarité entre les hommes et distorsionnent à des niveaux vitaux la
communication !


 

 

P. Pastel : D'où viennent
ces souffrances ?

 

Dr Irampour : Une vraie
conscience scientifique doit répondre à cette question par la loi connue, du
médecin grec de l'Antiquité, Hippocrate (la base de toute vraie médecine
naturelle !) : "Les souffrances sont issues de la violation des lois de la
nature". L'âme et la nature humaine ont leurs lois simples et essentielles
qui ne peuvent être apprises ni par la chimie, ni par la physique, ni par
aucune autre spécialité scientifique actuelle. Nous sommes en permanence dans
l'Avoir et non dans l'Etre. Les conséquences en sont la possessivité, la
compétition, la vitesse, l'insécurité, l'absence de sérénité, le stress,
l'inauthenticité, le mensonge à soi et aux autres, la superficialité des
expériences, l'incroyance dans la vie, etc...

 

Pourquoi appelle-t-on ces
souffrances, maladies de civilisations !? Parce qu'elles sont engendrées
par la civilisation c'est-à-dire, la culture, autrement dit l'être
humain n'est nullement condamné par sa nature à les vivre !
D'ailleurs un grand nombre d'expériences et de témoignages montrent qu'un
changement positif, simple, sincère et essentiel de notre conduite de la vie
est susceptible de transformer notre vie et de faire disparaître ces
souffrances et illusions.

 

Ce changement est la base même d'une véritable
médecine naturelle de l'homme
. Il existe donc en définitive, nature et

culture. La nature humaine comporte toutes les propriétés et toutes les
capacités nécessaires à la vie, à la santé, à l'harmonie et au bonheur. Si nous
avons du mal à comprendre ceci, cela est dû à la pollution mentale actuelle et
à la confusion intellectuelle, scientifique, culturelle, et spirituelle créée
qui sont la cause de toutes les détresses et angoisses ! La vraie écologie
doit commencer par un assainissement mental et spirituel !

 

 

 

SCIENCE DE L'HOMME ET SCIENCE DES CHOSES


 

P. Pastel : Comment
expliquez-vous qu'en même temps que progressent les sciences progressent les
souffrances humaines ?

 

Dr Irampour : A ce sujet,
tous les grands esprits sont unanimes, qu'ils soient scientifiques,
philosophes, théologiens... ainsi A. EINSTEIN, B. RUSSEL,
G. MARCEL, E. FROMM etc... s'y rejoignent ! Ces hommes nous
parlent d'ailleurs dans un langage simple et clair. Pour répondre à
votre question, il nous faut d'abord rétablir une distinction essentielle,
Ô combien oubliée !

 

Il y a 2 catégories de sciences :

Science des choses et science de
l'Etre. Jadis l'intelligence humaine avait produit de prodigieuses
connaissances théoriques et pratiques de l'Etre, d'une complète cohérence et
d'une grande beauté (zen, soufisme, etc...). Aujourd'hui, la science est
devenue simplement un ensemble de connaissances portant sur le monde matériel
(extérieur). Plus ces connaissances matérielles et matérialistes ont progressé,
davantage s'est appauvrie la connaissance de l'Etre (appauvrissement
spirituel). Au début, la science visait le bien-être et la libération de
l'homme. Le dérapage lié aux phénomènes historiques a été terrible, et a abouti
à la séparation de l'homme d'avec son essence. Déjà, Rabelais nous mettait en
garde : "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme".

 

Toutes les grandes sagesses expriment la même chose. Nous
avons intérêt, de tous les points de vues,
à combattre ces erreurs

"scientifiques" originelles, dans notre perception de la vie et de
nous-même. Aujourd'hui, les hommes confondent la compétence dans des domaines
qualifiés (un peu vite !) de "scientifiques" avec la compétence
dans le domaine de l'être. Je pense à ce cas si banal, celui de ce professeur
de chirurgie qui après la découverte de son cancer était venu, à un groupe de
partage, il croyait avoir été depuis toujours un homme très rationnel, très
scientifique dans ses pensées, ses comportements, ses croyances. Mais au 2ème
jour du travail en groupe, il déclara, ému : "toute ma vie a été
basée sur des erreurs essentielles !"

 

 

Ces connaissances médicales, chirurgicales, voire même
psychiatriques, n'empêchent donc pas d'être dans l'erreur, dans la
fausse-conscience vis-à-vis de la vie et d'être porteurs d'idées, de sentiments
et de préjugés qui falsifient l'essence même de la vie. Ces réalités qui
devraient être évidentes pour tous, sont devenues difficiles à
comprendre pour beaucoup de scientifiques, alors que beaucoup d'autres les
comprennent simplement, intuitivement, sans avoir fait d'études ! La prise
de conscience de ces réalités aujourd'hui indispensable pour le progrès humain,
peut être extrêmement simple. Elle nous fera reprendre confiance dans la raison
humaine en général et dans l'esprit de chacun de nous et nous donnera l'espoir
d'entreprendre des démarches qui nous rendrons plus libres, et nous permettrait
de nous rapprocher les uns des autres pour améliorer notre vie.


 

 

Eric FROMM, éminent psychologue
humaniste américain démontre par diverses approches, y compris par des expériences
psychologiques effectuées dans des milieux universitaires sur des volontaires
considérés comme sains, que la conscience du scientifique est de plus en plus
basée sur le refoulement du spirituel, sur des idées en profondeur négatives
concernant l'homme et la vie humaine. Il démontre aussi que ces idées et
sentiments que beaucoup de scientifiques essaient de justifier en les étayant
par des arguments x ou y, ne sont que de purs produits des illusions humaines,
liées à notre culture... Ni la psychiatrie, ni la médecine, ni la
psychothérapie classique (qui changent de mode périodiquement) ne peuvent
éviter nécessairement ce type d'idées et de sentiments plus ou moins normalisés
(pouvant exister auprès des patients comme auprès des thérapeutes).

 

La science
est donc devenue un ensemble de savoirs et de savoir-faire utilitaires. Elle
peut ajouter des années à la vie mais pas de la vie aux années. Qu'est-ce-que
la cardiologie sinon une tuyauterie humaine de précision ; or, le coeur de
l'homme est littéralement au coeur-même de toute l'existence humaine et la clé
de tous les problèmes humains. Et, dans ce sens humain, les études médicales du
coeur ne peuvent pas, par elles-mêmes nous avancer, en quoi que ce soit, dans
la vraie connaissance humaine de l'homme. Elles ne pourraient éviter,
dans les conditions actuelles de la formation de l'esprit scientifique, des
déformations de tous genres (comme chez le chirurgien en question)... D'où mon
intérêt depuis 25 ans, pour une véritable médecine naturelle de l'homme.
Car celle-ci, s'agissant des souffrances humaines (qui constituent le lit de
tant de maladies) est essentielle, simple, profonde et efficace.

 

 

 

 

VERS UNE SYNTHESE TRANSDISCIPLINAIRE


 

P. Pastel : Comment
concevez-vous un enseignement qui pourrait combattre les erreurs pédagogiques
et les anomalies liées à une telle détérioration de la conscience
scientifique ?

 

Dr Irampour : Ces
anomalies dans les enseignements, dénoncées par les grands auteurs qui se sont
penchés sur les effets et méfaits des enseignements classiques, sont connus de
beaucoup : hypertechnicité, déshumanisation, sur-spécialisation,
intellectualisme, théories coupées de la vie, déformations professionnelles,
oubli du spirituel, confusion à des niveaux essentiels des buts, des moyens et
des valeurs, dessèchement du coeur et de l'esprit, complications liées à la
perte du contact vital d'avec la réalité (perte de la simplicité), le goût de
la mystification, fausseté des rapports enseignants/enseignés, etc...

 

Tout cela a rendu la vie
compliquée, la communication véritable impossible, les rapports entre les
hommes fondamentalement pervertis. Alors que la vie est simple, les théories et
discours sont devenus compliqués, ils ont été et sont souvent faux ou
déformants comme nous pouvons en voir des exemples. Ils sont considérés comme
scientifiques même quand ils vont à l'encontre du bon sens (le bon sens est
devenu impossible parce que le langage est devenu inhumain). J'ai passé ma vie
à m'interroger sur ces problèmes. J'ai mené des recherches tous azimuts pour
comprendre et pour agir en travaillant en permanence sur le terrain (groupes,
thérapies, formations)... et ceci, toujours en collaboration avec beaucoup
d'acteurs et de chercheurs de tous les domaines importants (quelques uns du
CNRS se sont inscrits à mes enseignements pour suivre les formations de
synthèse que j'ai dirigées avec une équipe, tant à l'Université qu'ailleurs).

 

Les conséquences en furent la pédagogie de synthèse que j'ai appelée (depuis une vingtaine d'années) transdisciplinaire.

 

 

 

P. Pastel :
Pourriez-vous commencer par le développement du global, étant donné que l'on
parle de plus en plus, de la nécessité de l'approche globale ?

 

Dr Irampour : Ces notions
et repères sont étroitement imbriqués et indissociables - le global renvoie à
l'unité de l'Etre et tout ce qui reflète l'unité de l'Etre devient
intelligible par tout
le monde. Il en est de même de la simplicité, de la

clarté et du bon sens, etc...

 

Dans l'enseignement-même, tout
devient clair car il y a une animation où chacun participe
. Je pourrais

vous parler ici, succinctement de tout cela, à travers des exemples concrets,
mais il faut auparavant sortir d'une série de confusions scientifiques qui
règnent dans les esprits quant au rôle et à la valeur exacte de chaque chose
dans ces domaines. Pour ce faire...

 

 

 

 

POUVOIRS INSOUPCONNES DE L'HOMME


 

... Il nous faut d'abord définir nos repères 2 notions
étroitement solidaires doivent nous guider ici :

 

1. D'abord nous parlons de la santé
(se caractérisant par ses manifestations positives, physiques,

psychologiques, morales et spirituelles)

2. La 2ème notion qui nous guide
sera la guérison et les potentiels naturels de la guérison.

 

Prenez l'exemple du cancer, il y a
des cas de cancers, certains graves, qui guérissent tout seuls (guérison dite
"spontanée !" du cancer). Il est bien évident que si les
pouvoirs et les possibilités naturelles de guérison n'existaient pas dans
l'organisme en question, la guérison ne se produirait pas ! Nous
appellerons donc médecine naturelle "toute médecine (spirituelle,
physique, écologique...) qui favorise et libère les tendances, mécanismes et
forces de la vie donc de la guérison" !

 

Ces pouvoirs de guérison existent
bien au-delà de ce que peuvent penser les spécialistes (dont les théories sont
toujours limitées à la connaissance des mécanismes qui leur sont plus ou moins
connus, c'est-à-dire, peu de choses !) car l'essentiel des capacités de
transformation et de guérison de l'organisme nous échappe. Certains savants
pensent même que le corps humain est doué de pouvoirs alchimiques ! Il
existe des phénomènes que nos sciences officielles ne peuvent non seulement pas
expliquer mais qui vont à l'encontre des lois scientifiques connues.

 

Comment
expliquer la vie d'une Marthe Robin, la mystique française décédée il y a
une quinzaine d'années, qui durant 25 ans ne mangeait qu'une hostie et
absorbait un verre d'eau tout en conservant une extraordinaire lucidité. Cela
est médicalement impossible. Que dire de certaines expériences de Yogi qui vont
bien plus loin et qui ont été, Ô combien de fois scientifiquement observées, ou
de la télépathie ou de la télékinésie etc... dont l'existence a été depuis des
décennies constamment prouvée par les centres scientifiques de recherches en
Russie, aux USA et en Europe.

 

 

Nos connaissances des potentiels humains de
dépassement de la souffrance et de guérison sont ridicules par rapport à ce que
recèlent l'homme et son organisme. Les thérapeutiques mettant en oeuvre le
sommet de la technologie moderne ne sont que des opérations très mécaniques.
Elle seront considérées demain comme des manipulations grossières et barbares.
Il faut savoir par ailleurs, que quel que soit le traitement médical, quand on
dit qu'il est scientifique c'est toujours un abus du langage. Car ce n'est pas
par les moyens utilisés qui sont issus des procédés techniques scientifiques
que la thérapeutique est scientifique.

 

 

L'éminent médecin humaniste, Prof. Paul
MILLEZ, avoue cette vérité avec la simplicité qui le caractérisait :
"Notre médecine n'est encore souvent qu'un artisanat, elle devient, dans
les hôpitaux, de plus en plus une technique, et ce n'est pas vraiment une
science à l'heure actuelle. Je ne pense d'ailleurs pas que la médecine puisse
devenir "définitivement" une science". (p. 17 : "Une
certaine idée de la médecine").comme je l'ai écrit ailleurs :

 

"N'oublions pas que le
médicament d'aujourd'hui sera le poison de demain."

 

 

Il est bien évident que dans le
cas du cancer (comme dans toutes autres maladies dégénératives, tumorales,
psychosomatiques, etc...) l'avenir appartient aux thérapies de plus en plus
naturelles, de sorte que le malade au lieu d'être mutilé, chimifié, irradié,
vivant dans la peur et la soumission fera de plus en plus appel à ses
potentiels et qu'il apprendra à VIVRE au lieu de SURVIVRE.

 

Ceci constitue un aspect
fondamental et incontournable de l'évolution (positive) de la médecine à venir
: aspect qui est conforme à la logique même de l'être humain . Car, vu
l'unité de l'homme on ne peut pas ne pas vivre dans son âme et vivre dans son
corps. Cet apprentissage (hautement thérapeutique) de la vie gagne déjà du
terrain sur une vaste échelle auprès de millions de personnes atteintes de
diverses maladies, mais aussi d'un grand nombre de praticiens de méthodes de
bien-être et de potentiels humains, de médecins et de thérapeutes. Autrement
dit, la médecine (celle qui se développe parallèlement et est comprise
ou réclamée par des millions de personnes) est en train de revenir
silencieusement à l'homme, à la médecine de la sagesse, à celle qui conçoit les
phénomènes humains avant tout comme le produit des rapports de chacun avec
l'Univers visible et invisible.

 

 

Ces rapports ne peuvent s'améliorer que
spirituellement. Dès lors l'individu devient responsable de sa conduite qu'il
pourra modifier pour mieux vivre, pour guérir. Cette mutation silencieuse que
la science et la santé sont en train de subir est excellente et indispensable à
tous points de vue pour tout le monde. La bien connaître dans toutes ses
conséquences, c'est devenir capable de guérison
. On voyage ainsi vers une

médecine de la Santé, une médecine de l'homme, vers le bon sens, l'humanisation
de nos relations et la fin des mystifications du spécialiste (qui deviendra un
jour un simple auxiliaire du globaliste !)

 

 

 

 

MEDECINE DE LA PERSONNE, MEDECINE DE L'AME


 

P. Pastel : Quelles
possibilités de synthèse voyez-vous entre les découvertes scientifiques
modernes et une approche humaine globale de l'homme comme celle du Zen, par
exemple ?

 

Dr Irampour : Un jour
viendra où il y aura une unité complète de la médecine. Tout deviendra simple -
toutes les connaissances seront subordonnées au Bonheur de l'homme et à sa vie
spirituelle. En attendant, il faut quelques explications pour clarifier la
situation actuelle (qui évolue beaucoup).

 

Reprenons l'exemple du cancer
(pour des raisons de commodités sinon il existe à un niveau profond et global :
unité dans les maladies , nous y reviendrons une autre fois). On se rend
compte de plus en plus que les souffrances de l'esprit, comme certaines de nos
attitudes dans la vie facilitent voire même provoquent la cancérisation et qu'à
l'inverse, une transformation psychologique positive agit dans le sens de la
guérison. Fait partie de ces constations scientifiques modernes, le fait que le
cerveau influe directement sur le système immunitaire lequel doit combattre ou
détruire les cellules cancéreuses. Tout cela est très bon à savoir et confirme
la réalité psychosomatique de la maladie. Mais le savant, cancérologue qui
apprend ou même qui découvre ces mécanismes peut être lui-même quelqu'un de
très perturbé.

 

Autrement dit, la connaissance de
ces mécanismes ne le changera pas nécessairement. Or, pour guérir des causes de
ses troubles ou de sa maladie (future ou actuelle), il doit lui-même changer
spirituellement. Le Maître ZEN est, comme le disent si bien Eric FROMM et
le Prof. Jean LHERMITTE, psychiatre et académicien, capable d'une
objectivité infiniment supérieure à celle du scientifique en question.

 

Il est
capable de vivre des relations en tous points plus positives avec l'univers et
ses semblables, les hypothèses et pensées négatives concernant la vie lui sont
étrangères. Entre le vrai Maître ZEN et le savant cancérologue en question, il
y a des années lumière de distance. SIMONTON, le médecin cancérologue américain
qui soigne les malades cancéreux par des aproches psychologiques naturelles
avec d'excellents résultats et dont les livres ont fait le tour de la terre,
insiste, actuellement dans ses séminaires directs, sur le fait que ce qu'il dit
pour prévenir ou guérir des maladies, les grandes sagesses l'ont toujours
enseigné. Tous les progrès matériels ou thérapeutiques du cancérologue en
question ne peuvent combler cette distance. Car, il s'agit de 2 sciences très
différentes : l'une, est partielle, mécaniciste et l'autre est avant tout une
médecine de l'homme et de son équilibre spirituel.

 

 

 

Associer les deux est certes actuellement
hautement souhaitable et tout à fait possible
. C'est ce que préconise,

d'ailleurs, Carl SIMONTON qui conseille aux malades cancéreux de conserver
leurs traitements classiques s'ils l'ont bien choisi. C'est aussi mon attitude
face à ce type de problème. Le problème n'est donc pas là, ce qui est vital et
est devenu urgent à l'heure actuelle est de combattre la mentalité mécaniciste
(le scientisme) et ses conséquences humaines graves à tous les niveaux
(flambées de souffrances, etc...)

 

 

Tout particulièrement sur le plan psychique et spirituel on ne peut jamais enrayer ou guérir les souffrances humaines que j'ai évoquées par des médicaments. La thérapie qui consiste à agir sur l'esprit par des médicaments a fini par créer une vaste toxicomanie à l'échelle
nationale. Plus de 10 % de la population consomme des médicaments
psychiques. L'absorption de tranquillisants a atteint des proportions
extrêmement graves. Des campagnes sont entreprises aux USA contre ces
traitements médicamenteux. En 1990, la Caisse Primaire d'Assurance Maladie
d'Ile-et-Vilaine, lance une campagne dans ce sens, rapportée par le Nouvel
Observateur (N ° 32 de Novembre 1990) qui déclare : "les
Français cinq fois moins nombreux consomment autant de tranquillisants que les
Américains".

 

 

Qu'est-ce qu'un tranquillisant,
sinon une substance qui déprime les activités mentales et nerveuses
supérieures.(ce qui baisse la tension et l'anxiété). Alors que l'énergie
nerveuse ainsi tassée pourrait par d'autres démarches, être intégrée par la
personne pour son épanouissement. Ce type de médicaments doit être réservé aux
cas graves ou pour une période brève de crise et quand on ne peut imaginer ou
faire autrement.

 

 

P. Pastel : Dans cette
vaste mutation, comment se retrouver face à l'éclosion de tant de méthodes de
psychothérapies, et comment les situer dans votre synthèse par rapport,
notamment à la médecine naturelle ?

 

Dr Irampour : La question
de la psychothérapie paraît ! des plus complexes. D'abord, il faut que je
précise, qu'en ce qui nous concerne, il ne s'agit pas de proposer une synthèse
comme une doctrine nouvelle ; mais, d'examiner concrètement les réalités
en sortant des cadres étriqués des enseignements et pratiques classiques pour
puiser aussi nos inspirations, et arguments scientifiques dans ce vaste champs
des transformations que l'on peut observer à travers d'autres expériences et
témoignages humains, sans oublier des voies thérapeutiques que l'on qualifie
arbitrairement, de parallèles. Dès lors, il devient indispensable pour
enseigner une approche thérapeutique réellement humaine de revenir aux
repères qui caractérisent notre synthèse et que j'ai situés au début de cet
entretien (bon sens, simplicité, clarté, rationalité, globalité, etc...).

 


 

Alors, les choses rendues si
compliquées deviennent plutôt simples à des niveaux essentiels !; l'anxiété et
la peur sont à la base de la plupart des troubles psychologiques. On estime que
6 millions de personnes ont eu maille à partir avec la dépression. La
plupart de ces dépressions importantes ou non se résolvent par elles-mêmes au
bout d'un certain temps. L'aide psychologique peut toujours être utile, quelle
que soit la méthode utilisée elle peut améliorer la personne à conditions que
le client s'y engage. Une simple écoute bienveillante peut faire des miracles.
Le Prof. BOURGUIGNON écrit même "La Psychothérapie est
quotidiennement l'affaire de tous y compris de celui qui distribue les repas
(dans la hôpitaux)".

 

 

Le problème ne consiste donc pas à
savoir si certains patients se sont améliorés ou si la dépression s'est
atténuée ou a disparu dans tel ou tel cas. La question scientifique centrale
est donc de savoir à quel point une thérapie peut puiser dans les ressources
naturelles
de l'homme pour l'épanouir, pour augmenter en profondeur sa

confiance en lui-même, son optimisme et sa créativité. Car, l'unanimité semble
être faite sur un point : nous n'utilisons pas le centième de nos
capacités naturelles alors que dans le même temps, il est courant de voir des
personnes continuer des années de psychothérapies et n'obtenir autre résultat
qu'une banalisation de leur existence et de rester fragile alors qu'elles
disposent de tous les potentiels pour se transformer réellement. Combien de
fois, rencontrons-nous des personnes ayant fait des études importantes en psychothérapie
et subi elles-mêmes une longue thérapie, mais qu'un problème existentiel
enfonce dans une grande détresse, alors qu'elles étaient censées avoir liquidé
en profondeur tous problèmes !

 

Très nombreux sont aussi ceux qui
ont connu une grande détresse et qui, à la faveur de démarches simples et
naturelles (capables de mobiliser leurs ressources) se sont transformés et en
sont sortis au point d'être devenus par leur témoignage, un modèle, un remède
pour ceux qui ont besoin d'aide.

 

La psychothérapie subit une
mutation complète et se rapproche plutôt du bon sens
. Le bon sens

ne correspond pas à une connaissance ou pratique rudimentaire. Au contraire, il
est lié dans la vie humaine, aux forces profondes de l'être, à ses intuitions
vitales, à un engagement sincère, essentiel et authentique - et non à un
endoctrinement. Ce serait par conséquent avoir une piètre idée de l'homme, de
la nature humaine et de ses potentiels et capacités, que de penser que des
millions de personnes ne méritent pas autre chose que de prendre des
tranquillisants ou de rester fragiles et passifs, malgré des années de
psychothérapie. C'est pourquoi, une pédagogie vitale d'épanouissement des
forces profondes de l'individu humain est, à l'heure actuelle, l'enseignement
le plus indispensable pour tous. Aujourd'hui, tous les psychothérapeutes,
grands par leurs œuvres  (C. ROGERS,
MASLOW, LOWEN et bien d'autres) insistent sur l'importance vitale de la Foi
du thérapeute lui-même dans la vie de l'homme et de ses potentiels humains
.

 

 

Or, les théories psychologiques
officielles pessimistes (qui vont à l'opposé de tout ce que les grands auteurs,
tant philosophes que thérapeutes ont pensé, dit et écrit) sont encore trop
courantes auprès de beaucoup de psychothérapeutes ou de professeurs de
psychologie. Certes ces doctrines régressent peu à peu. Un exemple en est la
psychologie freudienne qui s'est octroyée le nom de psychanalyse et qui s'était
imposée pendant longtemps dans les Universités à la médecine mentale (Je ne
parle pas de la psychologie d'un Jung qui était un géant dans l'exploitation de
l'âme humaine). Un examen simple et essentiel de cette doctrine psychologique
freudienne nous permet de constater ses erreurs de base : selon cette
théorie tous les troubles psychologiques proviennent d'un refoulement de la
sexualité. Or, depuis 50 ans, nous vivons une libération, un défoulement sans
précédent de la sexualité.

 

 

Les troubles psychologiques, au
lieu de reculer, ont progressé considérablement. D'ailleurs, l'efficacité de la
psychothérapie freudienne sur les troubles sexuels a été négligeable.
Observations, rapports et enquêtes sont unanimes. On peut lire dans la
conclusion de l'enquête d'une psychanalyste, elle-même freudienne, et non
critique, sur les analysés, que l'effet de cette psychanalyse sur la sexualité
des analysés est en général nul. (Les analysés parlent - Ed Stock - p 328
- D. Frischer). Alors que des thérapies basées sur le réveil sensoriel et
l'apprentissage de la tendresse (méthode naturelle) ont donné des résultats
excellents dans des cas d'impuissance sexuelle ayant résisté à de longues
années de psychothérapies freudiennes.

 

 

Ces théories scientifiques encore
courantes de l'âme humaine ne résistent pas à un examen sérieux. Les auteurs
qui ont mené de véritables recherches ont abouti aux mêmes constats. Ceux,
californiens de l'école de Pablo Alto ont fait table rase de toutes ces
théories. le psychiatre et psychanalyste Chertock, arrive, vers la fin de sa
carrière aux mêmes conclusions et cite les chercheurs américains : "Les
techniques psychanalytiques entretiennent des méthodes de communication qui
sont exactement à l'opposé des facteurs qui font que la psychothérapie peut
être bénéfique" (le non savoir des psy... p122p). Et pourtant ces
mécanismes sont des phénomènes humains simples et essentiels, et qui ont
toujours fait partie de la communication entre les hommes !

 

 

Ce qui est donc scientifiquement
important ce n'est pas l'attachement à une idéologie mais l'exploitation des potentiels
de "guérison
", lesquels sont plutôt liés au bon sens et non aux

idées plus ou moins compliquées coupées de la vie. Le travail sur notre passé,
sur nos blocages, la prise de conscience etc... peuvent se faire d'une manière
vivante, mobilisant nos moyens naturels de transformation, ce sera alors une
thérapie naturelle qui nous épanouira.

 

L'esprit de l'homme fonctionne
naturellement par des idées et croyances. Les idées peuvent bloquer les clients
comme les thérapeutes ! Il est hélas impossible de faire le point ici en
quelques mots sur ces problèmes d'intérêt vital dans la vie de tout un chacun
comme dans l'évolution de la culture et de la société. Et, dans cette
fantastique transformation de la civilisation où tout le monde est en
recherche, il faut souvent malheureusement de longues années de perte de temps
et d'égarement pour retrouver son chemin. C'est pourquoi nous avons constamment
organisé des recherches, des ateliers, des unités de formation afin d'orienter
les personnes intéressées, de les former par un enseignement vivant et leur
éviter les longues années d'égarement.


 

 

 

 

LA SPIRITUALITE, L'AVENIR DE L'HOMME ET DE SA THERAPEUTIQUE

 

P. Pastel : Quelle est
la place du spirituel dans l'évolution actuelle de la "thérapie de la
personne".

 

Dr Irampour : La spiritualité, c'est tout ce qu'il y a de plus concret, de plus naturel, de plus transformateur dans la vie humaine. C'est l'avenir de l'homme et de son
écologie. La spiritualité (qui n'est pas la religiosité) est la manifestation
de la relation simple, directe et naturelle entre l'âme individuelle et
l'univers visible et invisible. Théodule RIBOT (comme Jung) qualifie la
psychologie scientifique moderne de "psychologie sans âme". L'âme
n'est pas simplement l'intellect. L'homme devient pleinement humain et retrouve
son équilibre par sa spiritualité. Elle apporte un sens à notre vie.

 

Elle est
le règne de l'intelligibilité et de la clarté (par opposition aux
mystifications, intellectuelles courantes). C'est elle qui nous fait avoir la
foi dans la vie et dans celle de nos semblables. Les psychothérapeutes de renom
(MASLOW, ASSAGIOLI, ...) affirment ce que les grandes philosophies de l'Etre et
les grandes Traditions ont développé avec une grande cohérence et rationalité
humaine. A savoir, qu'en définitive, toutes les souffrances humaines
proviennent du refoulement du spirituel.

 

Aujourd'hui "la pollution
mentale" par des idées et croyances contre-nature (qui se veulent en
général scientifiques) est la source principale de la confusion spirituelle qui
règne. Et cette confusion est la cause d'un dessèchement et d'un vieillissement
prématuré de l'esprit ! Tout cela explique d'ailleurs la montée des sectes.
Alors que, toute la vie humaine est rationnelle - y compris et surtout sa
spiritualité ! Or, la spiritualité échappe au matérialisme qui est
lui-même une maladie (passagère) dans l'évolution de la conscience humaine le
matérialisme (dont est issu le scientisme), forme moderne d'intégrisme, postule
que, par l'étude de la matière, on peut atteindre le but (oublié) de la science
qui est le bonheur de l'homme et la connaissance de l'être.

 

 

Toutes les erreurs thérapeutiques,
toutes les violations des lois de la nature viennent de là. Or, les
spécialistes abîmés dans l'étude de la matière finissent par se couper des
fondements de la vie humaine qui sont spirituels. L'Univers matériel lui-même
est spirituel ! Savants et physiciens de renommée mondiale, d'Einstein en
passant par David BOHM et SHELDRAK le disent et l'affirment. Voici ce
qu'en dit un physicien connu, Costa de BEAUREGARD : "s'affirmera
notre conviction que l'Univers matériel étudié par la physique n'est pas tout
l'Univers, mais qu'il masque, démontre et laisse entrevoir l'existence d'un
autre Univers bien plus primordial, de nature psychique, dont il serait une doublure
passive et partielle".

 

Dans cette mutation, la conscience
humaine se spiritualise peu à peu et la vraie thérapeutique humaine suit le
même mouvement ! Il y a une quinzaine d'années, une revue américaine
faisait état de plus de 4000 thèses de médecines et de psychologie réalisées
sur la Méditation. Ces études montrent que, de tous points de vue, la vie du
méditant s'améliore (sans parler des cas de guérison et transformations
extraordinaires). Il n'est donc pas étonnant que la méditation (et la yogothérapie)
soient remboursés par nombre d'assurances maladies aux U.S.A. et en Suisse la
supériorité du traitement par rapport aux médicaments - qui, de tous les points
de vue, coûtent plus cher à l'individu et à la société. N'ayant pas échappé aux
sociétés d'assurances qui, face à la faillite qui les menace dépensent des
millions à la recherche des alternatives plus valables.

 

 

 

 

LA NATURE CONTRE LES SOUFFRANCES

 

Combien de personnes déprimées ou travaillées en
permanence par des idées et sentiments négatifs peuvent être transformées par
la pratique d'exercices physiques simples et réguliers, au contact de la
nature. Au début de ma carrière en psychiatrie, j'ai amené des alcooliques
hospitalisés (en psychiatrie) à supprimer les tranquillisants et à venir avec moi
et quelques soignants pratiquer tous les jours dans la nature, la marche à
pieds, associée à des mouvements énergétiques simples, dans une ambiance de
communication chaleureuse. Les résultats furent excellents (cette expérience
fût rapportée dans la revue "Sport et Médecines". Cet article, d'une
très grande simplicité fût plus tard sélectionné et re-publié dans la même
revue dans un recueil de "contributions originales".

 

Ce qui
s'explique simplement par l'absence d'expériences systématiques et comparatives
de ce type de démarche (basée sur le bon sens et la foi dans les vertus
essentielles de la vie) et par la déformation qui crée la croyance illusoire
dans les médicaments. Combien de chômeurs déprimés, de personnes dépendantes du
tabac ou de l'alcool ont besoin d'un tel traitement (que rien ne peut
remplacer
 !) ? Pratiquement tous !...

 

La spiritualité est aussi liée au rapport de notre
être physique et psychique d'avec la nature, sans l'écran des artifices
(facettes sociales, peurs, interprétations psychologiques altérant la
perception de la réalité...).

 

Par ailleurs on constate aussi que, nombre de
méthodes modernes de développement personnel se spiritualisent c'est-à-dire que
quand leurs auteurs arrivent au sommet de la sagesse thérapeutique, finissant souvent
et de plus en plus, par conclure que le sens de tout est spirituel chez
l'homme... Ainsi le dernier livre de l'inventeur américain de l'analyse
transactionnelle s'appelle "Analyse transactionnelle
transpersonnelle" (spirituelle) et celui d'Alexandre LOWEN, inventeur de
la Bioénergie : "La spiritualité du corps" etc...

 

Malgré mes nombreuses années d'études universitaires,
je n'ai découvert ces œuvres  essentielles qu'à travers mes lectures et
apprentissages personnels (nous les introduisons dans les diplômes que nous
avons créés). Vous constaterez donc, que le sommet de la science thérapeutique,
celle de demain, rejoint le spirituel (demain les Universités s'y mettront
également) parce que "tout ce qui monte converge" dit Theillard de
Chardin. Il y a donc en filigrane, face à la dispersion et la fragmentation des
approches, la convergence entre la sagesse millénaire (toujours spirituelle) et
ce que la conscience des hommes éveillés de la science moderne redécouvre
d'essentiel.

 

 

 

CONDITION PREMIERE DU SALUT : CLARIFICATION

 

Redécouvrir l'essentiel, aller au
coeur des problèmes humains, c'est accéder à la simplicité, aux puissances
profondes de l'homme, à l'efficacité. Pour aider à évoluer dans ce sens qui est
celui de notre avenir et de notre santé il faut d'abord essayer de sortir d'une
vaste confusion qui règne à tous les niveaux essentiels quand il s'agit
du bien qui nous est le plus cher : la santé ! Déjà, de tout ce qui vient
d'être dit, il ressort aisément qu'il y a deux grandes catégories de thérapies
:

 

1. Thérapies chimiques,
organiques, allopathiques, chirurgicales, etc... ces thérapies nécessaires et
indispensables en leur place ne peuvent enrayer les souffrances humaines et
assurer l'épanouissement des pouvoirs naturels de l'homme.

 

2. Thérapies de la personne,
c'est-à-dire une science qui implique une profonde idée des capacités
d'épanouissement des potentiels naturels, de changement et de
l'évolution positive de l'homme. Pour une telle science, une quantité
considérable de détails chimiques, organiques, etc... appris par les
spécialistes (et plus ou moins utiles pour eux) ne servent à rien d'autre que
d'alourdir et d'encombrer l'esprit. Par contre, il est nécessaire de revenir à
l'homme, mais comment ? Quelle est, parmi les spécialités scientifiques
existantes, la discipline la plus susceptible de nous aider à revenir à
nous-mêmes - (C'est-à-dire capable de mobiliser les potentiels profonds de
l'homme) - celle du médecin ? de l'éducateur, du psychiatre ?

 

 

J'ai exercé pendant plus de
20 ans la psychiatrie, c'est-à-dire la médecine mentale. Sa spécificité
consiste dans la prise en charge des malades mentaux, dont il faut connaître
les signes, les pièges à éviter, la législation, la connaissance des problèmes
médico-légaux, une partie de l'anatomie, de la physiologie nerveuse, les
médicaments psychiques. Il y a beaucoup de choses utilitaires à apprendre pour
être psychiatre, mais toutes ces informations enseignées ne permettent pas de
comprendre mieux que par une discipline comme la philosophie, les souffrances
humaines (peurs, angoisses, stress...) qui font le lit de tant de maladies.

 

 

Une
connaissance précise de l'origine et de l'histoire des méthodes de potentiel
humain permet de conclure que, toutes ces connaissances médicales n'ont permis
par elles-mêmes d'inventer aucune des méthodes de développement personnel.
Leurs auteurs les ont créées, en général, en-dehors de ces cadres et par
réaction, contre les thérapies courantes... A un niveau très terre-à-terre, des
chercheurs de différentes catégories sont aujourd'hui unanimes pour reconnaître
que, pour combattre les souffrances humaines il faut démédicaliser, beaucoup,
un grand nombre de problèmes : chômage, alcoolisme, tabagisme, stress,
angoisses existentielles, etc...

 

 

 

COMMENT EVITER LES DEFORMATIONS PROFESSIONNELLES

 

P. Pastel : Comment
éviter toutes ces déformations ?

 

Dr. Irampour : Il nous
faut reprendre tout ce qui vient d'être dit, développer en détail toutes les
notions de l'approche transdisciplinaire (que j'ai citées au début de cet
entretien). Cela est fastidieux !

 

Je me contente ici de quelques
remarques essentielles. Pour ce faire, il faut d'abord valoriser, sinon
ressusciter l'intuition individuelle chez chacun. Il n'existe pas un seul
problème important ou une notion importante dans le domaine qui touche à
l'homme (sa thérapie, son éducation ou ses souffrances...) qui ne soient pas
intelligibles et compréhensibles par chacun. Il y a en chaque homme une
connaissance humaine intuitive de ces réalités humaines, l'intuition
est la base spirituelle de nos connaissances
. HUGO disait

"l'intuition est la part divine de l'homme".

 

- Qu'est-ce-qui refoule et déforme
cette intuition au point d'éloigner les hommes du simple bon sens ?

 

- Les connaissances mal
articulées, mal enseignées ! L'Homme est malade de son savoir. Le bourrage de
l'esprit par le savoir, le vide de ce qui dépasse tout savoir !

 

Une des constatations majeures de
nos enquêtes scientifiques est le fait suivant : l'intuition de beaucoup de
non-diplômés, concernant tout ce dont nous parlons ici (la thérapeutique
humaine, l'éducation, la cause des souffrances, leurs solutions) est souvent
plus exacte, plus salvatrice que celles de ceux qui ont fait des années
d'études de psychothérapie ou de psychologie. Ce qui fait que le spécialiste
diplômé, est amené à son insu et automatiquement à compliquer les choses, à
s'écarter de la réalité vivante, à avoir l'impression non seulement de
l'impossibilité (là où les possibilités existent simplement) mais aussi le
complexe de l'imposture. Il finit par jouer le jeu des automatismes plus ou
moins établis qui n'ont pas d'avenir et qui ne touchent pas à l'essentiel des
potentiels et capacités de mieux-être et d'équilibre que possède chacun.

 

 

Se raccorder donc à nos propres
intuitions
qui sont les bases naturelles de nos connaissances, est un acte

d'hygiène mentale et spirituel indispensable (cette démarche rejoint
aussi celle de la sincérité et d'authenticité). Cela amène aussi le stagiaire à
utiliser sa propre méthode de préférence dans une approche globale dans
la relation d'aide.

 

 

Alors toutes les données
scientifiques intéressantes deviennent intelligibles et s'assimilent avec
facilité par le stagiaire. Dans nos formations, une animation permanente
permet, non-seulement de ne pas inhiber ou refouler les questions qui viennent
à l'esprit des stagiaires, mais les favoriser et d'en découvrir les aspects essentiels
liés à l'essence même de la vie de chacun. Quand l'intuition de chacun est

accueillie et comprise, toutes les données scientifiques enseignées deviennent
intimement intelligibles et saisissables par chacun.

 

 

Dès lors le plaisir et la
joie d'apprendre augmente de façon fantastique les capacités d'intégration et
d'assimilation des étudiants. Dans une telle atmosphère et au fil des
développements et de la participation de tous les étudiants à l'élaboration de
la synthèse, ils découvrent des "choses" essentielles pour eux, pour
leur avenir, et leur épanouissement intellectuel, culturel et social
(l'étudiant découvre ses propres vocations professionnelles, les méthodes de
développement personnel qui pourraient lui convenir le plus, des lectures
simples et fondamentales qui seront indispensables pour épanouir ses dons et sa
propres sensibilité...).

 

 

Une autre cause de la déformation
est la spécialisation. Au train où vont les choses actuellement, on peut
s'attendre à ce qu'il y ait bientôt des spécialistes du sein gauche et du sein
droit. Concernant les souffrances humaines (où l'approche globale et
unitaire de l'homme est seule primordiale et prioritaire)
, les spécialisations

vont aussi croissant ! : stressologie, agressologie, tabagologie,
suicidologie, alcoologie... Alors qu'il existe une unité des souffrances
humaines
qui abordée, développée et comprise, nous permet de comprendre

avec aisance les détails (beaucoup moins importants) de ces spécialités. Alors
seront évacués beaucoup de faux problèmes et de fausses solutions qui empêchent
les hommes de s'occuper de ce qui les regardent et le bon sens sera

rétabli.

 

 

Une telle synthèse de l'approche
globale de la thérapeutique de la personne peut se faire à travers la
plupart des maladies
telles que les dépendances, les troubles

psychosomatiques, etc...

 

 

 

 

LES  DEPENDANCES  (Alcool, tabac, drogues, nourriture)

EXEMPLES TRES RICHES :

 

P. Pastel :
Pourriez-vous nous parler précisément des dépendances et ce qui vous a tant
motivé à mener des recherches sur ce sujet ?

 

Dr. Irampour : Pour de
nombreuses raisons, les unes aussi essentielles que les autres : Les
dépendances concernent en France des millions de personnes. Sur
35 millions de consommateurs de boissons alcoolisées, 5 millions sont
dépendantes de l'alcool. Sur 18 millions de fumeurs, 9 millions
souffrent des pathologies graves. Il faut également faire un travail
pédagogique d'écoute et d'orientation simple avec l'entourage des malades
(malades cancéreux, alcooliques, toxicomanes, etc...). Or, le simple entourage
des alcoolo-dépendants est estimé à 10 millions de personnes. Toute
personne motivée, formée, pourrait travailler dans ce domaine qui est immense,
et où les démarches pour sortir les gens des dépendances se développent et
évoluent beaucoup.

 

 

Or, le traitement qui pourrait
être utile ou nécessaire, pour les dégâts causés (par l'alcool, tabac...) dans
l'organisme (cancers, bronchites, cirrhoses...) ne guérissent pas de la
dépendance elle-même ! la dépendance constitue un excellent exemple de la
thérapie de la personne
. Car tous les problèmes essentiels d'une telle

thérapie globale de l'homme, y sont présents : engagement dans la voie de la
thérapie, choix et décision, accompagnement, potentiels humains à mobiliser...

 

 

Ainsi, l'alcoolisme nous sert de
matière et de terrain pour aborder tous les problèmes essentiels de toute thérapeutique
humaines de l'homme.
Par ailleurs, l'avenir est l'intervention dans les

entreprises, la création de cabinets conseil ou des associations, des centres
de séjour et d'ateliers pédagogiques à la campagne et dans la nature. Car les
personnes ayant ce type de problème désirent de plus en plus s'en sortir. Les
diplômes d'alcoologie avaient été créés dans plusieurs Universités (comportant
d'équivalent de 8 à 9 week-end de cours où pouvaient s'inscrire des
thérapeutes, d'anciens malades guéris, des soignants, etc...).

 

 

Le diplôme que
j'ai dirigé pendant 10 ans à l'Université avec une équipe de chercheurs,
avait fait de la thérapeutique de la dépendance un enseignement de
10 week-end englobant tous les problèmes de la relation d'aide dans la thérapeutique
de la personne
en général (c'est ainsi que notre enseignement de synthèse

transdisciplinaire rendait la connaissance et la compréhension des problèmes de
l'alcoolisme et leurs solutions exceptionnellement claires).

 

 

Dans ce domaine, il faut tout
réviser, tant au plan théorique qu'au plan de la pratique, afin qu'un grand
nombre de personnes motivées puissent apporter leur contribution à la thérapie.

 

La place nous manque ici pour
aborder tous ces problèmes. Je prends simplement l'exemple des théories sur l'alcoolisme
et sa thérapie et celui de la pratique quotidienne de la thérapeutique. Le
Prof. PELICIER, alcoologue et psychiatre, homme de bon sens, parle (au terme de
longues années de pratique) de la "faillite générale des théories"
sur l'alcoolisme. Il ajoute "entre l'alcoolique et l'observateur
scientifique
(...) il y a l'écran des interprétations (...), notre

équipement conceptuel est lourd quand il s'agit d'aller au coeur de
l'expérience". Au niveau de la pratique de la thérapeutique et de son
efficacité, les groupes d'anciens alcooliques (groupes néphalistes) obtiennent
d'excellents résultats.

 

 

Ces groupes constitués de membres
d'associations de patients alcooliques, fonctionnent sur la base de l'amitié,
de la communication, de la solidarité, de la compréhension... et désirent
guérir de l'alcoolisme par leurs propres efforts. Aux USA, ils sont
systématiquement associés à toute équipe thérapeutique universitaire ou non,
soignant des malades alcooliques.

 

 

Le Dr FOUQUET, alcoologue
de réputation internationale, écrit : "On n'a sans doute pas assez
réfléchi sur la signification de l'existence et du rôle des groupes
Néphalistes. (...) Leur multiplication est un témoin de leur efficacité
grandissante. Bien des médecins ont alors ressenti comme insupportable la prétention
des alcooliques à se "guérir d'une maladie" par eux-mêmes (...)
mais bien des observations à long terme apportent-elles la preuve de l'inutilité
- ou de la nocivité - de bien des manipulations médicales ou

psychiatriques. Sans séjour hospitalier, sans chimiothérapie, un nombre
croissant de "malades" bénéficient suffisamment du pouvoir
thérapeutique de ces groupes pour se stabiliser à de très bons niveaux."

 

 

Dr CHAMPEAU, ancien
Médecin Chef qui est comme le Dr FOUQUET, un des "alcoologues
historiques" déclare : "Pour tous ceux qui travaillent réellement
dans l'aide aux personnes en difficulté avec l'alcool, il est évident que les
groupes néphalistes sont indispensables pour le relèvement et la thérapeutique
de ces personnes. Ils sont efficaces même dans la guérison des patients dont la
thérapie a été un échec pour nous médecins".

 

 

En effet, dans l'alcoolisme, les
toxicomanies, le tabagisme etc.. il faut bien distinguer deux niveaux de
thérapies (que j'ai déjà évoquées et qui par cet exemple concret devient ici
plus significatif) :

 

1. Le traitement qui s'adresse aux
troubles engendrés par les toxiques (cirrhoses, cancers...) et qui relève de la
thérapie médicamenteuse. Mais ce traitement ne peut pas guérir de la dépendance
qui relève de ...

 

2. l'approche globale de
l'homme : dans cette approche les connaissances chimiques, médicamenteuses,
organiques ne servent pas à grand chose. Ceux qui disposent de ces savoirs
n'obtiennent pas davantage de résultats que les acteurs et praticiens qui n'en
disposent pas.

 

 

Notre synthèse sur la
thérapeutique globale de l'homme (à l'Université comme ailleurs) à travers le
problème d'alcool connut, un grand succès. non-seulement des étudiants de
province, mais aussi belges, luxembourgeois, suisses, hollandais venaient
recevoir cet enseignement, une fois par mois.

 

 

 

 

UNE SYNTHESE INEDITE

 

P. Pastel :
Pourriez-vous nous parler des formations et recherches actuelles de la faculté
que vous avez créée.

 

Dr. Irampour : Ces
décennies de recherche nous ont amenés à créer notre faculté privée, inscrite
officiellement auprès de la chancellerie des Universités, pour mener des
recherches, créer un réseau international et offrir des diplômes d'études
supérieures (D.E.S).

 

Pour les D.E.S. il s'agit de
combler un vide en formant à une synthèse globale dans ces domaines, et ceci
conformément aux critères de la synthèse transdisciplinaire dont nous avons
discuté ensemble.

 

Il existe, à présent, deux D.E.S.
de 10 week-end, les cours sont les mêmes sauf que le mémoire final, les
devoirs et les exercices et les questions le jour de l'examen seront
différents.

 

 

Le premier D.E.S. : relation
d'aide et potentiel humain.

 

Le 2ème D.E.S. : relation d'aide
et dépendances. Chaque futur diplômé saura travailler selon ses motivations,
ses expériences, sa méthode et son statut à un niveau quelconque indispensable
dans la relation d'aide.

 

L'enseignement est ouvert à
tous... Nous nous sommes aperçus que beaucoup de personnes multiplient études
et stages et restent perplexes ou n'arrivent pas à travailler (pour des raisons
multiples évoquées ici) et que ce qui manquait à tous ceux qui veulent
travailler ou qui travaillent déjà dans un domaine de développement personnel,
de bien-être ou de thérapie de la personne, c'était une synthèse.

 

 

Cet enseignement sur la relation
d'aide réalise une synthèse vivante et unifiante des vraies connaissances
scientifiques et humaines (qui deviennent ainsi intelligibles pour tous)
permettant d'éviter les erreurs, de découvrir des connaissances fondamentales,
indispensables pour s'orienter soi-même dans ses démarches d'évolution
personnelle, d'intégrer sa propre méthode de préférence dans une approche
globale éducative ou thérapeutique, d'éviter tout ce qui empêche d'acquérir la
confiance en soi, d'agir et de travailler professionnellement (ainsi qu'un long
parcours de combattant pour finir par se positionner et découvrir sa filière de
travail) etc... Cette synthèse est double (les deux parties sont étroitement
liées ce qui facilite exceptionnellement l'assimilation du programme ).
Elle comprend :

 


 

1. synthèse sur les problèmes
(voir les souffrances humaines évoquées au début de cet entretien avec des
chapitres très importants tels que : entourage des malades) ;

 

2. synthèse sur les solutions.

 

 

 

 

 

RESEAU DE COOPERATION, D'AMITIE, D'ECHANGES...

 

P. Pastel : Quelle sont
les démarches de votre Faculté ?

 

Dr. Irampour : La Faculté a pour vocation
d'être une Université internationale au service de tous avec un réseau dont l'objectif
consiste à épanouir et enrichir la vie par des liens et projets positifs et de
nombreux programmes afin que beaucoup de potentiels humains (de tous
genres) puissent être mis à profit et s'additionner... toutes les difficultés
proviennent du sentiment d'impuissance et d'absence de moyens et de liens,
alors que les personnes les plus démunies disposent des capacités
considérables.

 

Celles-ci s'annihilent parce que nous passons notre temps à
bafouer les forces et aspirations les plus positives (naturelles) de notre
être !!... l'idée scientifique centrale du réseau consiste donc à créer un
cadre de coopération, dans une atmosphère de transparence, d'amitié profonde et
généreuse et de confiance grandissante pour que ces forces puissent s'épanouir
et devenir réalités. Tout le monde (quelle que soit l'origine
socio-professionnelle des personnes) peut y apporter sa touche et en
bénéficier.

 

 

Voici quelques exemples :

 

1) Echanges de séjours conviviaux (en
France, Canada, la CEE, Suisse, etc...).

 

2) Echanges de compétences et de
services. 3) Conventions avec des Universités étrangères. 4) la loi de 1986
autorise toute Université à intégrer (et à accorder même des équivalences pour)
tout savoir appris en-dehors de toute structure officielle. Nous pourrons envisager
toutes sortes de coopérations (intégration de stages, organisations conjointes
de Formations en toutes régions...)...

 

 

 

 



12/04/2013
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