la santé : un bien précieux

Lait : une vacherie !

 

 

 

                                                                              LE  LAIT  :  UNE  VACHERIE  !

             

 

 

 

Source  :  

Jonathan Garcia

Naturopathe Diplômé

 

 http://bea.attitude.over-blog.com/article-6511035.html

 

 

 

Le Dr Nicolas Le BERRE, dans le titre de son livre "Le lait une sacré vacherie ?" (éd. Charles Corlet), énonce cette phrase sous forme d'interrogation ; mais il y répond affirmativement. Et cela pour plusieurs raisons, comme : "aucun animal ne continue à boire du lait après son sevrage", et il ne souffre d'aucune carence en calcium. Alors, il est bon de savoir que notre source de calcium (et autres nutriments) se trouve et s'est toujours trouvée dans nos végétaux : légumes, céréales, fruits, et non dans le lait de vache qui contient du calcium pour son veau, peu assimiliable pour l'homme, il faut le reconnaître !

 

Le lait est indigeste !

 

 

Le lait est issu d'un ruminant, généralement une vache, mais seulement pour son veau qui possède dans son appareil digestif une grande quantité de présure (utilisée artisanalement pour la fabrication du fromage), au fort pouvoir coagulant. Seul le petit enfant peut produire de la présure pour digérer le lait maternel. Alors, quand vous buvez du lait ou mangez des laitages, votre système digestif doit produire énormément de lactase (enzyme issue de l'intestin) pour le digérer ; et si le lactase n'est pas suffisant, fermentations et début de putréfaction se produisent.

 

Question de graisse ?

 

 

On consomme souvent du lait écrémé par peur des graisses animales du lait entier. Sur ce point précis précis, apportons une correction de taille : ce ne sont pas les graisses du lait qui augmentent le risque de cholestérol dans les artères, mais les protéines du lait. En effet, la consommation importante de produits laitiers augmente la quantité de l'homocystéine plasmatique dans le sang. Et c'est cette substance qui précipite le cholestérol sur la paroi des artères.

 

Le lait déminéralise !

 

 

C'est la phrase sacrilège ! Le lait qu'on recommande à longueur de publicité pour le calcium, pour avoir des enfants solides, pour éviter l'ostéoporose, épouvantail largement utilisé par le corps médical !

 

 

 

 

Or, les pays qui consomment beaucoup de produits laitiers, comme la Suisse, la France, la Finlande, la Suède, la Hollande, les USA, etc., sont aussi ceux où l'on constate la plus forte proportion d'ostéoporose et de fractures du col du fémur après 50 ans. D'ailleurs, on remarque une concordance entre la consommation importante de produits laitiers et le développement des maladies osseuses, dont l'ostéoporose (dixit Robert MASSON "Diététique de l'expérience" (éd. Trédaniel).

 

  

Lait de vache et carences !

 

 

Aucun animal sauvage ne se nourrit du lait d'un autre animal !

 

 

Pour les bébés et les jeunes enfants, le lait de vache présente bien des inconvénients, en particuliers : il est pauvre en fer, contrairement au lait maternel, bien sûr ! Nourri presque exclusivement au lait de vache, un bébé risque peu à peu de s'anémier. On parle alors d'anémie ferriprive.

 

 

Les besoins de l'enfant varient avec l'âge et il est remarquable de noter que la composition du lait maternel se modifie dans le temps. On distingue successivement :

 

 

    * Le colostrum, durant les 5 premiers jours après la naissance.

    * Le lait de transitioin, du 6ème au 15 ème jour.

    * Le lait mature, du 16ème jour au 15ème mois

 

Ces trois variétés de lait offrent des différences au niveau des graisses, des protéines, des minéraux, des oligo-éléments et des vitamines.

 

 

 

 

Le lait de vache, de par sa composition fort éloignée de celle du lait maternelle, ne constitue pas un aliment idéal pour le jeune enfant. Aussi l'industrie agro-alimentaire a apporté des modifications au lait de vache, afin qu'il ressemble davantage au lait humain. Ainsi ont été préparés des laits maternisés, dits aussi "diététiques" ou "infantiles". Ces laits maternisés se rapprochent du lait maternel, mais des différences majeures persistent :

 

 

    * Certaines substances propres au lait humain manquent, comme la gynolactose, les IgA, la lipase,

    * la bétalactoglobuline n'est pas supprimée,

    * et le principal demeure : des protéines bovines sont introduites dans le tube digestif d'un enfant programmé pour traiter des protéines humaines = réactions allergiques !

 

 

Parlons d'allergies !

 

Les allergies au lait de vache sont de plus en plus nombreuses. A ce sujet, il faut bien distinguer entre allergie et intolérence. Cette dernière est due à un dépassement des fonctions enzymatiques au cours de la digestion. Si elle donne des symptômes souvent voisins, elle suppose cependant une réaction et un traitement différent.

 

 

L'allergie au lait proprement dit, ou plus exactement aux protéines du lait de vache : celui-ci contient 3 fois plus de protéines que le lait maternel, protéines dont les plus allergisantes  sont la betalactoglobuline, l'alphalactoglobuline et les caséines. Dans ce cas, c'est la tyramine qui est en cause dans l'allergie, davantage que l'histamine.

 

 

Or, les produits laitiers sont très riches en tyramine. Le Dr SEIGNALET susmentionné montre bien ce rôle du lait qu'il accuse d'être à l'origine d'un grand nombre de maladies allergiques, auto-immunes, inflammatoires (rhumatismes) ou infectieuses.

 

 

Cette allergie au lait de vache peut se déclencher chez le nourrisson dès les premiers jours de sa vie, entraînant diarrhées, vomissements, infections ORL et effondrement de la courbe du poids. Cette allergie exisite aussi chez le grand enfant et chez l'adulte. Ces troubles se manifestent par les pathologies suivantes (la liste n'est pas exhaustive) :

 

Infections ORL à répétition chez l'enfant = otites, rhinopharyngites, bronchites

                                             

                    Acné                                   Eczéma

                    Asthme                             Fatigue

                    Candidose                        Migraines

                    Conjonctivite                   Rhumatismes

                    Choc anaphylactique     Troubles digestifs

                    Cystite                                 Urticair

                                             

                                             

L'allergie aux polluants.

 

 

Hélas, aujourd'hui, rien n'est indemne de pollutions dans la chaîne alimentaire : additifs, colorants, conservateurs, (voir article: danger des colorants alimentaires) antibiotiques, pesticides, médicaments, etc. La présence d'antibiotiques dans le lait et les produits laitiers peut provoquer soit directement des allergies, soit sensibiliser peu à peu la personne jusqu'à ce que les symptômes apparaissent réellement.

 

Décidément, le lait de vache n'est pas l'idéal !

 

C'est décidé, vous faites une croix sur tout ce qui, de près ou de loin, peut être du lait de vache. Bonne résolution, mais qui mérite malgré tout d'être nuancée, car il existe un élément issu du lait qui est bénéfique pour la santé: le petit lait.

 

 

 

 

C'est un liquide légèrement acide qui résulte de la coagulation du lait (caséine et présure) pour la fabrication du fromage. Généralement méprisé, ce résidu est jeté ou donné aux petits veaux. Or, le petit lait est débarrassé de tout ce qui fait du lait de vache une sorte de poison : plus de caséine et plus de corps gras. On pourraît dire que le petit lait a gardé le meilleur du lait et laissé le pire dans le fromage !

 

 

Dans le petit lait, on retrouve les minéraux, oligo-éléments comme le zinc, le potassium et aussi la vitamine B12. Peu de sodium, des acides aminés sans caséine, des acides orotiques et lactiques. Le petit lait, dépuratif et régénérateur de la flore intestinale, ne présente cette fois que des avantages.

 

Et il y a d'autres solutions !

 

Pout bébé et le petit enfant :

 

 

Il faut le dire, pour toutes les raisons évoquées, le seul lait qui convienne à un bébé est celui de sa mère. L'idéal serait donc de l'allaiter durant les quatre à six premiers mois. Sinon, la bonne solution de remplacement est dalterner les lait végétaux : soja, blé, avoine, amandes, etc. Selon Robert MASSON susmentionné, le lait d'ânesse semble le seul lait animal pouvant se substituer au lait maternel.

 

Et pour vous adulte ?

 

 

Chez l'adulte, la solution est simple : plus jamais de lait tel quel, plus du tout de produits laitiers, ou le moins possible.

 

 

Le lait une vacherie ? C'est indéniable, mais on peut ne pas persévérer dans l'erreur !

 

 

 

 

 

Jonathan Garcia

Naturopathe Diplômé

 

 

 

 

 

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15/06/2011
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